samedi, février 09, 2008

chant de la hyène

Je me trouvait assi, seul dans l' herbe -j' aime à flâner ainsi de temps en temps, lorsque les heures me le permettent: je m' allonge, regarde le ciel avec son ballet incessant de nuages, et me laisse bercer tendrement par la rivière non loin de moi.

Un jour, alors que je reproduisait une fois de plus ce schéma, j' entendis la douce voie angélique de la rivière me murmurer:



"A travers les temps, en ces tristes et joyeux lieu,
Nous autres intemporels à l' eternelle vie,
Les secrets et merveilles nous furent tous dévoilés
Les dieux plus malheureux n' en ont eu de pareil...

Souffrez de savoir qu' une famille écorchée,
Eut en un fils, un héritié fort bienheureux.
D' une joyeuse fête, sa triste soeur vint la veil
Elle fut, malheureuse, la cible de jalousie.

Son frère roi détrôné, ne pouvait supporter
De ne plus être la grande priorité.
Il refusait de dévoiler la vérité
Ce garçon était un dangereux tueur né.

Premier pavé du chemin de sa destiné,
Sa soeur bien aimée qui lui avait dérobée
Cet attention, pour lui, si chère. Et la souffrance
Etait son seul moyen d' avoir la délivrance.

En effet; elle possédait tout, et depuis peu
Le courroux de son frère qu' elle aimait plus que tout.
Un sombre soir, elle lui déclara son amour,
Et au petit matin, les deux êtres n' était plus.

Leurs dépouilles furent trouvées un gris matin pluvieux,
Enlacés, et a demi-enfouis dans la boue.
L' odeur de leur amour fesait fuir alentour.
Ainsi, jamais liés, ils ne se quitteraient plus..."


Après avoir dit cela, elle continua son cour, vexée car de chahuteurs oiseaux -un merle rugissant des menaces a un rossignol persiflant une incantation païennes- ne l' avait pas écoutés; elle ne m' avait pas vue car je m' était glissé derrière elle, dans la voûte de son dos afin de me sentir enfin seul.

En effet, j' avais faim. Non que ce fut de nourriture physique, mais je sortit tout de même un morceau de viande arraché à une femme...
Quel délice me vint en plongeant mes dents en cette chaire si tendre. Je me revis, un couteau à la main, attendant l' arrivée de ma proie.
Je ne me reconnaissait pas; mon mirroir ne m' avait pas rendut mon image et je me dit que je pouvait faire ce que je voulais vus que je ne subirai rien.
Quand elle vint, douce vierge aux cheuveux soleil et neige, ses yeux nacre et émeraude devinrent plus large, et ses lèvres de vermeil laissèrent apparaître des dent si blanches...

Eblouis devant tant de perfection, je ne pus résister à l' envie de l' honnorer avant de lui prendre ce dont ma curiosité avait besoin... Je ferme les yeux en repensant a ce sein que je retouche de mes lèvres comme une nouvelle fois, et savoure longuement cet instant magique où je pourrais partager ce coeur pur qui bat en mon sac...



Effix©

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